La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et le Fonds de solidarité africain (FSA) ont récemment conclu à Niamey, au Niger, un accord portant sur l’accroissement du financement des investissements publics et privés dans les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) vient de signer un accord avec le Fonds de solidarité africain (FSA). Il s’agit d’un accord de partenariat couvrant des aspects opérationnels et visant essentiellement à augmenter les interventions des deux institutions dans les pays membres.
Cet accord prévoit un effort de simplification et d’harmonisation progressive des procédures permettant un traitement accéléré des requêtes de garanties qui seront introduites au FSA. Il permettra des échanges d’expériences et un partage de savoir-faire entre les deux institutions. Il envisage aussi une participation croisée de chaque institution dans le capital de l’autre.
«La pertinence de cet accord réside dans le fait qu’il va accroître de façon substantielle les interventions du FSA dans la zone de l’Afrique centrale, ce qui est conforme d’ailleurs aux ambitions du Fonds. De même, Le FSA et la BDEAC auront la possibilité d’effectuer une participation croisée dans leurs capitaux respectifs», a expliqué le directeur général du FSA, Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Pour sa part, le vice-président de la BDEAC, Ondelle Marcel, a précisé que cet accord de partenariat revêt aux yeux de la BDEAC un intérêt majeur en ce sens qu’il permettra d’accroître les interventions de la Banque à travers le financement des investissements nationaux et multinationaux des projets d’intégration économique et du commerce. Il servira de levier d’appui aux États ou aux organisations sous régionales et aux institutions financières des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).