Suite aux sinistres dégâts causés par une inondation au Niger, le Bureau des Nations Unies de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a appelé à l’aide humanitaire d’urgence en faveur de 15 000 personnes.
« A la date du 29 novembre, une vingtaine de villages sont inondés faisant au total 2 123 ménages sinistrés, soit 15 086 personnes ».
C’est ce que l’OCHA a mentionné dans l’édition de son bulletin de lundi dernier publié à Niamey. L’organisme onusien évoque les sinistres survenus dans la région de Diffa (sud-est), située non loin du Nigéria et du Tchad. Le lendemain, l’OCHA a précisé que « plus de 90 tonnes de vivres ont déjà été distribuées » et ce grâce à l’aide d’urgence, menée par le gouvernement nigérien en collaboration avec des agences onusiennes et des ONG locales. Des sites convenables à la réinstallation des sinistrés ont également installés.
Malgré cette importante mobilisation, il reste beaucoup à faire vu que les inondations continuent. D’après le porte-parole de l’OCHA, Jens Laerke, « au moins 20 villages sont exposés à ces inondations ». Ce ne sont pas uniquement les seules inquiétudes : les terres cultivables étant sous eaux, un problème de sécurité alimentaire de ces populations devrait bientôt se poser.
Ces inondations ont paralysé beaucoup de secteurs économiques, particulièrement le transport et le commerce. Il faut donc s’attendre à une baisse des revenus des habitants.
Ce contexte a induit la flambée des prix des articles alimentaires en provenance du Nigéria voisin. A titre d’illustration, le coût du sac de farine de 100 kg a grimpé de 30 %. Une augmentation parallèle à la hausse de ces importations.