Les premières journées scientifiques du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), ont démarré jeudi à Abidjan pour trouver des stratégies de fonctionnement, de développement et de financement durable pour la recherche scientifique en réseau dans cet espace, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Pendant trois jours, les participants à ces assises d'Abidjan vont réfléchir sur les stratégies de développement et de financement de la recherche scientifique pour mieux réguler l'espace africain et malgache.
Ils devront faire également l'état des lieux des structures de recherche en partageant des expériences, l'objectif de ces journées étant de valider la mise en réseaux des projets thématiques stratégiques.
« Nous pensons qu'à partir de ces journées inaugurales consacrées à la science, l'Afrique cessera d'être un continent qui consomme un savoir produit par les autres, pour devenir un continent qui produit le savoir », a déclaré à l'ouverture des travaux, la présidente de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan, le Pr Ramata Bakayoko-Ly. Auparavant, elle a salué le choix de son pays pour abriter ces assises.
Créé par les Chefs d'État de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM) suite à la conférence de Niamey de 1968, le CAMES est un Conseil inter-état qui réunit 17 pays d'Afrique francophone.
La convention portant statut et organisation de ce Conseil fut signée le 26 avril 1972 à Lomé. Le CAMES est chargé entre autres de la reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur.
Ses pays membres sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Madagascar, Mali, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo.