Candidat à la présidentielle de décembre, Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur, se prépare et enchaîne les « tournées de proximité ».
Cette fois, il occupe la place d’honneur. Installé confortablement dans les tribunes de l’arène de Maradi, en ce 5 janvier, peut-être regrette-t-il d’être trop éloigné des deux combattants qui s’affrontent pour la 41e édition du Sabre national de lutte traditionnelle. Voici trente ans, lorsqu’il enseignait la philosophie au lycée de Tahoua, l’anonymat lui permettait de se glisser auprès des guerriers. Mais la politique est passée par là, l’eau du Niger a coulé sous les ponts de Niamey, et le professeur est devenu l’un des hommes forts de la République. Ministre de l’Intérieur, il est le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) à la présidentielle prévue pour décembre 2020, lors de laquelle Mahamadou Issoufou passera la main.... suite de l'article sur Jeune Afrique