Le Conseil d’administration de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a approuvé le 11 février 2020 la réintégration du Niger au sein de cette organisation. Le pays s’y était retiré en 2017 suite à sa suspension par le conseil d’administration de l’institution.
Grand producteur d’uranium, le Niger devient ainsi le 53e pays dans le monde à mettre en œuvre la norme ITIE, et le 26e en Afrique. « Nous l’accueillons chaleureusement en tant que pays mettant en œuvre l’ITIE, et nous nous réjouissons d’avance de la contribution qu’apportera l’ITIE au débat public au Niger. », a déclaré Helen Clark, présidente de cette organisation.
Selon cette institution, la réadmission du Niger arrive à un moment opportun. Car, « les activités extractives jouent un rôle majeur dans l’économie nigérienne, l’uranium, le pétrole et l’or représentant 8 % du PIB et environ 50 % des revenus d’exportation du pays. Les déclarations de l’ITIE donnent l’occasion au public d’améliorer sa compréhension de la manière dont les transferts infranationaux sont octroyés et de repérer les montants dus à chaque gouvernement local. La mise en œuvre de l’ITIE peut également faciliter la publication des contrats dans le Journal officiel, ainsi que le prévoient les dispositions de la Constitution de 2010 du pays. »
L’ITIE a été lancée en 2002. Elle est une norme internationale qui vise à assurer une meilleure transparence dans la gouvernance des industries extractives.