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2 journées de réflexion au Togo jettent les bases d’une nouvelle approche du judo en Afrique

Publié le mardi 18 fevrier 2020  |  aNiamey.com
Sport:
© aNiamey.com par J. T. & Edem G.
Sport: Des présidents de fédérations de judo d’Afrique à Lomé pour réfléchir sur l’avenir de la discipline sur le continent noir
Lomé, les 16 et 17 février 2020. Address Hotel 02 Février. Sport: Des présidents de fédérations de judo d’Afrique à Lomé pour réfléchir sur l’avenir de la discipline sur le continent noir
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Considéré à tort ou à raison comme un sport ‘violent’, le judo a été au cœur d’une rencontre continentale de 48h dans la capitale togolaise, du 16 au 17 février 2020.



Plus d’une vingtaine de Présidents de Fédérations nationales de judo d’Afrique ont travaillé à Lomé dans le cadre de 2 journées de réflexion sur l’avenir de cette discipline sur le continent. Le thème retenu pour cette première du genre était intitulé, «Notre vision pour la nouvelle génération». La cérémonie d’ouverture de cette rencontre panafricaine a été présidée par le Président du CNOT (Comité National Olympique Togolais), Kelani Bayor, représentant son ministre de tutelle.

Les participants ont dans un premier temps passé au peigne fin la situation et l’évolution de cette discipline sur le continent noir. L’image de cette discipline sportive olympique en Afrique reste encore peu reluisante, selon un constat général de ces participants. A titre d’exemple, certains parents considèrent toujours le judo comme «une pratique violente et n’hésitent pas à l’interdire leurs enfants». De plus, la pratique globale de cette discipline dans les pays africains rencontre en général d’énormes difficultés. Les premiers écueils majeurs en la matière restent le manque d’infrastructures et de financements. Selon le président de la Fédération ghanéenne de judo, Tetteh Emmanuel Gidisu, c’est ce tableau presque sombre qui explique «la fuite des talents africains vers l’Occident où ils s’illustrent brillamment» ! A la suite du Ghanéen, d’autres participants à ce conclave de Lomé ont pris la parole pour faire des propositions pertinentes allant dans le sens de la relance de ce sport.


La rencontre de Lomé a aussi consisté pour ces présidents d’élaborer des politiques de lobbying, entre autres au sujet de l’introduction du judo dans les disciplines sportives enseignées dans les écoles du continent.
Dans le même registre, Me Abakar Djermah, président de la Fédération tchadienne de judo, faisant office de MC (maître de cérémonie) lors de cette rencontre de Lomé, a «félicité le Togo qui a très tôt opté pour cet enseignement dans plusieurs de ses institutions scolaires». Il a également remercié les autorités de Lomé qui, malgré l’actuelle fièvre électorale dans leur pays, ont accepté d’abriter ces 2 journées de réflexion. Ces multiples réflexions se sont poursuivies par des travaux en plénière et des échanges informels.
Sous la conduite d’Akpaki Déladem Kodjo Ogouwa, président de la Fédération Togolaise de judo (FTJ), les délégués ont aussi fait une visite de terrain ce lundi dans les villes de Kpalimé et d’Atakpamé (moitié-Sud du Togo). Le 15 février déjà, ces présidents ont eu droit à des matches d’exhibition de judo.



Ces rencontres qui ambitionnent de se perpétuer se veulent un cadre d’échanges en vue de promouvoir le judo en Afrique, et de favoriser une brillante participation des athlètes africains aux compétitions internationales en général et aux Jeux olympiques en particulier. Deux autres rencontres du genre sont déjà envisagées avant fin 2020.



J. T. & Akoyi A.
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