Au Niger, cent onze réfugiés soudanais ont été condamnés à des peines de prison avec sursis par le tribunal d'Agadez, vendredi 21 février. Ils sont désormais libres. Un soulagement même si, sur le fond, leur situation reste inchangée.
Ces réfugiés soudanais comparaissaient devant le tribunal de grande instance d'Agadez entre autres pour « rébellion en bande organisée » et pour avoir mis le feu, il y a plus d'un mois (le 4 janvier 2020), au camp du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) où ils vivent, en signe de protestation contre ce qu'ils estiment être de mauvaises conditions de vie et la lenteur du traitement de leurs demandes d'asile.