Le directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel van Trotzenberg, a annoncé que la banque avait décidé d’allouer 7,5 milliards de dollars de soutien financier à cinq États de la zone Sahel dont la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, afin de leur permettre de relever des défis au cours des trois prochaines années.
Le directeur de la banque a expliqué après sa rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwany lundi à Nouakchott que cette couverture financière "traduit la solidarité de la Commission financière internationale avec la région, et reflète l’espoir de continuer à travailler avec ses gouvernements afin de réaliser les grands axes de développement en leur sein, que ce soit en termes de développement des ressources humaines ou Créez plus d’emplois."
Cet engagement va se concentrer autour du renforcement du capital humain à travers l’éducation, la santé, l’eau, l’environnement, l’emploi, l’autonomisation des femmes, la transformation du monde rural avec l’accès à l’électricité, l’économie numérique, les infrastructures, etc.
Le G5, groupe des pays du Sahel a été créé à Nouakchott le 19 décembre 2014, en tant que mécanisme de coopération entre la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad pour coordonner et unir les pays dans les domaines de la sécurité et du développement.
Axel van Trotzenberg est en visite en Mauritanie à la tête d’une délégation de haut niveau de cette institution financière internationale.
Il prend part ce mardi au sommet du G5 Sahel à Nouakchott.
Dimanche matin, la 7ème session du Conseil des ministres des cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso), préparatoire au sommet du Sahel prévu mardi matin, a été lancée dans la capitale mauritanienne Nouakchott.
Le sommet de Nouakchott dans un contexte d’augmentation du nombre d’opérations terroristes qui affectent les pays du G5 Sahel, à l’exception de la Mauritanie, où aucune activité terroriste n’a été enregistrée depuis neuf ans.