Mercredi, un porte-parole des Nations Unies a déclaré que la zone frontalière du Mali, du Burkina Faso et du Niger était devenue l’épicentre d’une crise sécuritaire et humanitaire dans le Sahel.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a cité un rapport du bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et a indiqué que « les assaillants armés visent directement les écoles et forcent les centres de santé à fermer, privant les communautés de services essentiels ». Selon lui, plus de 3 600 écoles et 241 centres de santé ne fonctionnent plus dans ces pays africains (Mali, Burkina Faso et Niger).
Dans un élan de solidarité et de soutien aux autorités locales dans ces pays, le porte-parole a indiqué que l’ONU et ses partenaires internationaux intensifient leurs opérations pour sauver des vies et soulager les souffrances humaines et demandent 1 milliard de dollars pour soutenir les plus vulnérables, rapporte Prensa Latina. La même source indique que ce mois-ci, 17 millions de dollars ont été alloués par le Fonds central d’urgence des Nations Unies pour le Burkina Faso et le Mali afin de fournir des abris, de l’eau et des installations sanitaires, la protection, la santé et la sécurité alimentaire.