Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, la zone frontalière du Mali, du Burkina Faso et du Niger est devenue l’épicentre d’une crise qui prend rapidement des proportions inquiétantes avec des niveaux de violence armée sans précédent, a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole de António Guterres, secrétaire général de l’ONU au cours d’un point de presse.
D’après OCHA, les assaillants armés ciblent directement les écoles et forcent les centres de santé à fermer, privant ainsi les communautés de services essentiels. Raison pour laquelle on enregistre aujourd’hui, des milliers d’écoles fermées dans cette zone dite des trois frontières. Comme le déplorent les Nations Unies, « plus de 3 600 écoles et 241 centres de santé ne fonctionnent plus dans ces pays ».
Pour venir en appui aux populations de ces zones et d’autres personnes vulnérables au Niger notamment, les autorités et leurs partenaires ont lancé un plan d’action humanitaire. Dans ce sens, les Nations Unies vont mobiliser 400 millions de dollars tandis que le gouvernement nigérien va mobiliser 320 millions de dollars pour venir en aide aux populations vulnérables.