Suite à la réintégration du Niger au sein de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) en février dernier, le gouvernement apporte quelques clarifications.
Au cours d’une conférence de presse ce 03 mars 2020, les autorités nigériennes ont laissé entendre que l’importance de cette initiative oblige d'une manière ou d'une autre les pays à y adhérer.
« Cette initiative est devenue aujourd’hui la norme à travers laquelle on juge la gouvernance des pays producteurs de richesses minérales et pétrolières. Cette norme a des principes et exigences que les pays la mettant en œuvre doivent satisfaire », a expliqué le secrétaire permanent de l’ITIE, Abdel Karim Aksar.
Le Niger avait été suspendu de cette norme le 26 octobre 2017, « suite à une incompréhension née d’un déficit de communication ». Et après cette suspension, le pays avait décidé de se retirer du processus. Cependant, grâce à des discussions constructives, qui ont permis selon le directeur de cabinet du Premier ministre, Hama Adamou Souley, d’apporter des correctifs et de mettre en place un dispositif performant, le Niger a décidé de réintégrer l’initiative, en partant sur de nouvelles bases.