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Lancement d’un projet de protection de l’environnement dans le bassin du Niger

Publié le samedi 7 mars 2020  |  afrique-centrale.fr
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© Autre presse par DR
Crue du fleuve Niger: montée inquiétante et risque de graves inondations
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C’est au Tchad que le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (Pidacc / Bn) vient d’être lancé. Ce projet sera bénéfique pour plus d’un million de personnes au sein du pays.

Le 26 février 2020, la ville de Pala recevait trois membres du gouvernement tchadien à l’occasion du lancement du Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (Pidacc / Bn).

Ce nouveau programme doit contribuer à l’amélioration de la résilience aussi bien des écosystèmes que des populations du fleuve Niger au travers d’une gestion durable des ressources naturelles.

En diminuant l’envasement du fleuve, les responsable du projet espèrent réussis à préserver les écosystèmes du bassin. Cela permettra conséquemment d’améliorer la résilience des systèmes de production ainsi que celle des populations .

Plus d’un million de personnes au Tchad tireront profit du projet

Le fleuve Niger ne traverse pas le Tchad, mais son principal affluent fait partie du bassin du fleuve Bénoué.

Le Tchad est de ce fait membre de l’Autorité du Bassin du NIger, qui coordonne la mise en œuvre du programme. A noter que l’investissement global requis pour le Pidacc / Bn s’élève à 122 milliards de francs CFA (soit près de 186 millions d’euros).

L’achèvement de la partie tchadienne du programme coûtera 11,4 milliards de francs CFA (17,3 millions d’euros). Le gouvernement tchadien estime que le projet bénéficiera à plus d’un million de personnes.

Un atout pour les femmes

Selon la Banque africaine de développement, l’un des principaux financeur du programme, le Pidacc / Bn devrait également bénéficier à 4 millions de petits agriculteurs dans les neuf pays du bassin du Niger, et toucher 51% de femmes. Le projet renforcera notamment les capacités des petits producteurs, femmes et jeunes, grâce à la formation et à la fourniture d’équipements pour la production, la transformation et la valorisation des produits agricoles.
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