Niamey - La France, à travers son géant du nucléaire civil le groupe Orano (ancien Areva), entend assurer la continuité de la production de l’uranium dans le Nord Niger. L’information a été portée à l’opinion par le Directeur Général dudit groupe, M. Nicolas Maes, à l’issue d’une audience que lui a accordée le Premier Ministre et Chef du Gouvernement nigérien Birgi Rafini dans l’après-midi de ce mercredi 11 Mars 2020 à Niamey.
En effet, à sa sortie d’audience, le Directeur général d’Orano a déclaré à la presse qu’il est venu échanger avec le Chef du Gouvernement nigérien sur «les projets visant à assurer la continuité de la production d’uranium dans le Nord du Niger », précisant qu’il s’agit « de s’assurer que la société SOMAIR puisse fonctionner aussi longtemps que possible », en tout cas jusqu’à la reprise et l’aboutissement du projet Imouraren « dans des conditions qui tiennent compte à la fois du marché d’uranium et des attentes légitimes de l’Etat du Niger ».
Entre temps, les deux parties auront également à « gérer avec responsabilité l’arrêt de la mine de la COMINAK », un arrêt décidé de commun accord à la fin de l’année 2019 et qui prendra effet au cours de ce mois de mars 2020, selon M. Nicolas Maes, qui a voulu saluer « la dignité avec laquelle les salariés de COMINAK et la société civile d’Arlit font face à cette nouvelle et à cette transition dans leurs vies ».
Par ailleurs, le Directeur Général d’Orano a indiqué avoir aussi évoqué avec le Premier Ministre Brigi Rafini la question des travaux de rénovation de la Route Tahoua/Arlit (RTA) « qui avancent bien », mais aussi celle du projet de valorisation de la vallée de l’Irhazer « qui vise à développer une irrigation efficace pour le développement de l’agriculture dans cette région ».