Bilan des 9 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance : Le Gouvernement dresse un bilan satisfaisant

Publié le samedi 14 mars 2020 | Agence Nigerienne de Presse

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Conseil des ministres
Lundi 27 Janvier 2020

Niamey - Le Gouvernement du Niger, réuni ce vendredi 13 mars 2020 en Conseil des Ministres, a examiné et adopté le bilan des 9 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance, le programme de gouvernance du Président Issoufou Mahamadou.
Selon le communiqué du Gouvernement dont ANP a reçu copie, des avancées significatives ont été enregistrées dans la mise en œuvre dudit programme et cela dans plusieurs domaines, en dépit des défis sécuritaires, climatiques et démographiques.
Dressant les principales réalisations de ce programme et l’évolution des principaux indicateurs sur la période, le Gouvernement nigérien a notamment indiqué qu’en matière d’accès à l’eau potable, la construction et la réhabilitation des ouvrages hydrauliques ont permis d’améliorer les indicateurs de couverture et d’accès en milieu rural.
C’est ainsi qu’en milieu urbain, indique le communiqué, « les travaux d’extension du réseau en eau ont permis d’améliorer le taux de desserte de 73,7% en 2010 à 95,62% en 2019, dépassant ainsi l’objectif du Programme de Renaissance fixé à un taux de 95% en 2021 ».
En plus des progrès remarquables réalisés dans le domaine du développement rural, de la mobilisation de l’eau, de l’aménagement des superficies cultivables et de l’amélioration de la productivité des écosystèmes dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N, le Gouvernement nigérien a souligné qu’en matière de développement des infrastructures et services économiques, il a construit quelque 1114,39 km de routes bitumées, réhabilité 728,91 km de routes bitumées et réalisé de grands ouvrages comme les échangeurs et la modernisation de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey.
Des améliorations ont également été enregistrées au niveau des indicateurs d’accès et de qualité de tous les niveaux d’enseignement, particulièrement dans le sous-secteur de l’éducation primaire, où les effectifs des élèves sont passés de 1.726.452 en 2010 à 2.666.748 en 2019, soit une progression de 54,5% ; ce qui a permis de porter le taux brut de scolarisation (TBS) de 63,5% à 69,8% sur la période.
« En matière de santé, les efforts portant notamment sur le renforcement des infrastructures sanitaires et la poursuite des efforts de délivrance de services de proximité ont permis d’améliorer le taux d’accès aux services de soins de 45,3% en 2010 à 51,35% en 2019 », conclut le Communiqué.

KPM/ANP/ Mars 2020

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