Au Niger, un audit des dépenses militaires a révélé de graves détournements impliquant plusieurs personnalités et fournisseurs. Dans un communiqué diffusé le 26 février, le gouvernement a fait comprendre que seuls les fournisseurs n’ayant pas remboursé les montants perçus indûment seraient envoyés devant la justice. Ce qui a provoqué l’indignation du Syndicat des magistrats (SAMAN), rejoint depuis par plusieurs corporations.
Au Niger, les magistrats et les avocats ont été les premiers à se mobiliser. Mais le mouvement de solidarité qui s’est formé pour les soutenir dépasse désormais le cadre judiciaire. Le syndicat des enseignants-chercheurs et l’Union des scolaires nigériens ont rallié le mouvement, tout comme les principales centrales syndicales de travailleurs ou encore l’opposition politique regroupée au sein du Front pour la démocratie et la République.... suite de l'article sur RFI