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Lancement Officiel Du Projet De Renforcement De La Résilience De L’agriculture Face Au Changement Climatique (PRRACC-Niger) : 18,6 Milliards De FCFA Pour L’aménagement En Système Moderne D’irrigation

Publié le jeudi 19 mars 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Lancement Officiel Du Projet De Renforcement De La Résilience De L’agriculture Face Au Changement Climatique (PRRACC-Niger) : 18,6 Milliards De FCFA Pour L’aménagement En Système Moderne D’irrigation
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Une initiative d’aménagement de 1000ha de périmètres maraichers, en unités de 1 à 5 ha équipés en kits d’irrigation goutte-à-goutte ou système californien, et en kits solaires photovoltaïques, a été officiellement lancée le mardi 17 mars dernier à Niamey par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba. La mise en œuvre ce projet dit Projet de Renforcement de résilience de l’agriculture face au changement climatique (PRRACC) durera 5 ans avec un fonds d’environ 18.600.000.000 FCFA, dans 5 régions du Niger, à titre d’opération pilote et s’appuiera exclusivement sur les principes de la stratégie de la petite irrigation du Niger (SPIN). La cérémonie s’est déroulée en présence du Haut-commissaire à l’Initiative 3N, du représentant résident de la BOAD, du gouverneur de la région de Niamey et de la coordonnatrice du projet.



Dans son discours de lancement du projet, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a souligné l’importance et la pertinence de ce projet pour réduire la vulnérabilité des populations face aux chocs climatiques et

préserver leur bien-être. «L’adaptation aux changements climatiques est pour notre pays une des principales priorités pour réduire la vulnérabilité et relever le défi de la transformation du monde rural», a rappelé M. Albadé Aboubaa. Ainsi, selon le ministre d’Etat, le PRRACC en forme d’opération pilote, est cofinancé par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) à hauteur de 10 milliards de FCFA, le Fonds d’adaptation au changement climatique avec 4,6 milliards FCFA, l’Etat du Niger pour 3,1 milliards FCFA, la BAGRI pour 500millions de FCFA et une participation attendue des bénéficiaires (4000 ménages) de 400millions de FCFA.

C’est pourquoi le ministre d’Etat a tenu à saluer l’engagement conséquent de la BOAD qui, estime-t-il,

accorde une priorité au «développement rural et à l’agriculture intensive», à travers entre autres: la maitrise de l’eau, l’accès aux intrants et aux équipements agricoles, l’accroissement et la valorisation de la production vivrière, l’agropastoralisme ainsi que la promotion des chaines de valeurs dans la zone UEMOA. Du reste, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a exhorté l’ensemble des acteurs, à tous les niveaux, à s’investir pleinement dans la mise en œuvre des diverses composantes de ce projet. En ce qui concerne son département ministériel, «il assurera, à travers un suivi rapproché et régulier, la mise en œuvre rigoureuse et efficace des différentes composantes du projet, en parfaite synergie avec les autres parties prenantes notamment: l’Unité de Gestion du Projet, les services techniques concernés et les bénéficiaires», a précisé M. Albadé Abouba.

Pour le chef de la mission résidente de la BOAD, M. Moustapha Diao, cette opération est à fort impact sur le développement. A ce jour, dit-il, le montant d’engagement de la BOAD au profit du Niger, tous secteurs confondus, est de 572 milliards de FCFA dont 72 milliards FCFA soit 12% spécifiquement dans celui du développement rural. «Cela reflète l’importance qu’accorde notre institution commune au secteur du développement rural en général», indique M. Moustapha Diao. La pérennisation des infrastructures qui

verront le jour au terme de l’opération dépendra de la capacité des communes bénéficiaires à les entretenir et à les gérer au mieux et des actions spécifiques mises en œuvre par l’Etat pour le renforcement et la stabilité de l’entretien des ouvrages.

«La réussite du projet est fortement liée à l’appropriation de son approche par les acteurs et les bénéficiaires», a soutenu la coordonnatrice nationale du projet PRRACC, Mme Namaka Hadiza. C’est là, toute l’importance de cet atelier. Puisque, poursuit-elle, ce sera l’occasion de partager avec tous les acteurs, la quintessence du document de formulation du projet, notamment en ce qui concerne la zone de l’approche d’intervention; les conditions de financement des investissements; les responsabilités des acteurs, etc.



Ismaël M. Chékaré(onep)
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