Niamey - Le Gouvernement du Niger et le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) ont signé, le vendredi 27 mars 2020 à Niamey, un protocole d’accord mettant fin à plusieurs mois de grèves répétitives.
L’accord a été signé par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, président du Comité de négociation et le Secrétaire Général du SNECS, M. Na-Balla Adaré. Il comporte cinq points.
Il s’agit, entre autres, de la révision des textes législatifs, la gouvernance administrative, la gouvernance académique, la rationalisation du temps et l’optimisation de l’utilisation des infrastructures dans les Universités Publiques du Niger (UPN) et le retard académique dans certaines universités.
Les deux parties sont donc tombées d’accord sur l’ensemble de ces points.
C’est à la suite de la remise au Gouvernement d’une plate-forme revendicative en deux parties par le SNECS, suivie de plusieurs mots d’ordre de grève, note-t-on, que le Premier Ministre Brigi Rafini a mis en place le comité de négociation Gouvernement/ SNECS chargé de résoudre la crise universitaire.
Lors de cette signature, le Ministre d’Etat Bazoum Mohamed a salué l’esprit de compréhension qui a prévalu entre les deux parties et qui a permis de surmonter toutes les difficultés.
Pour le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, cette crise a perduré parce qu’un ‘’bon diagnostic n’a pas été posé’’. Aussi, a-t-il exprimé la volonté de son département ministériel à respecter les engagements pris dans l’intérêt du bon fonctionnement des universités publiques du Niger.
Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe du SNECS, Mme Mayaki Fatima a exprimé sa joie concernant le bon résultat obtenu dans le cadre de ces négociations. Pour elle, le Gouvernement a enfin compris le SNECS, dont elle a réitéré l’engagement à respecter cet accord.
Le Niger compte huit universités publiques installées dans les huit régions que compte le pays, note-t-on.