Déjà touché par la faim, la sécheresse, le paludisme et les maladies liées au manque d'hygiène, le Niger a décrété un couvre-feu pour tenter de stopper la pandémie. Le père Mauro Armanino, missionnaire dans le pays, s'inquiète devant les carences des soins de santé et le manque de traitements. Les gens sont laissés pour compte devant l'entrée des hôpitaux. L'Eglise est minoritaire mais se bat avec les armes de la prière et du soutien à la population.
Federico Piana- Cité du Vatican
Le coronavirus n'épargne pas non plus le Niger, le pays d'Afrique de l'Ouest le plus pauvre du monde. Les premiers cas de contagion ont été enregistrés vendredi dernier et les autorités gouvernementales ont immédiatement pris des mesures en ordonnant un couvre-feu général avec la fermeture des écoles et l'interdiction des célébrations dans les mosquées et les églises. «Dans la capitale, Niamey, pendant deux semaines aucun moyen de transport ne sera autorisé à entrer et sortir de la ville, elle sera complètement isolée» explique le père Mauro Armanino, missionnaire de la Société des missions africaines, qui vit depuis des années aux côtés de la population nigérienne, partageant ses peines et ses espoirs.... suite de l'article sur Autre presse