Le chef de file de l’opposition nigérienne Hama Amadou, impliqué dans une affaire de « trafic de bébés » et purgeant une peine d’emprisonnement d’un an, a été libéré ce lundi 30 mars 2020, à la faveur d’une mesure prise par le président de la république Issoufou Mahamadou dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
Hama Amadou fait partie d’un lot de 1540 détenus dont le président Issoufou avait annoncé la libération dans une adresse à la nation, le 27 mars, pour raison humanitaire mais surtout en vue de désengorger les prisons du pays dont les capacités sont largement dépassées.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a donc quitté la prison civile de Filingué, à 180 km de Niamey, où il finissait de purger sa peine, après sa condamnation en mars 2017.
L’ancien premier ministre avait passé trois années en France où il avait « trouvé refuge » suite à ses démêlés avec la justice avant de revenir au Niger pour purger sa peine.
Hama Amadou avait été condamné à un an de prison ferme dans l’affaire dite des « Bébés importés » dans laquelle il était cité avec une trentaine d’autres personnes, dont sa propre femme.