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Infrastructures routières : Des avancées à grands pas !

Publié le lundi 6 avril 2020  |  Le Sahel
Route
© Autre presse par DR
Route Zinder-Tanout
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Tous les grands économistes du monde vous le diront : les infrastructures sont le moteur incontournable du développement. Voilà pourquoi le Programme de Renaissance du Niger, tel que conçu par le Président de la République, réserve une place de choix aux efforts de développement des infrastructures économiques un peu partout au Niger. Durant ces neuf dernières années, on a vu des engins lourds se déployer dans les villes et à travers les champs du Niger, et des nouvelles infrastructures routières se sont étendues. On a vu des grues surplomber la ville de Niamey et de grands et beaux bâtiments flambant neufs se sont dressés dans le ciel de la capitale. Quand le bâtiment va, tout va…

Aujourd’hui, après 9 ans d’action au service du développement du Niger, le bilan du Programme de renaissance du Niger, notamment au niveau de son Axe VI « Développer les infrastructures économiques», constitue un des plus édifiants et aisément appréciables. Car, là, on n’a pas proprement besoin de chiffres pour montrer et prouver que de grandes réalisations ont été faites. En effet, les infrastructures, c’est du domaine du concret, du palpable et du visible.

Prenons par exemple le cas des infrastructures routières et des services de transport. A ce niveau, pas besoin de tableau soigneusement élaboré par les experts pour étayer les efforts qui ont été faits. Les usagers de la route qui utilisent quotidiennement les différents axes routiers rénovés, étendus et modernisés, savent apprécier par eux-mêmes, les immenses progrès réalisés.

Ici, les éléments du baromètre s’affichent à tout bout de champ en parcourant les rues de la capitale, Niamey, où de nouvelles voies confortables s’étendent d’un point à l’autre de la ville tandis que d’autres tronçons réhabilités et modernisés ont permis de désengorger le trafic routier. Idem au niveau des régions où des nouvelles infrastructures routières mises en place ont permis de désenclaver plusieurs localités, mais aussi de moderniser les chefs-lieux des régions à la faveur des fêtes tournantes du 18 Décembre.



Augmentation du linéaire des routes bitumées de 1114,39 km, passant de 3.952 km en 2010 à 5.066,39 km en 2019

C’est le cas de reconnaitre, aujourd’hui à l’heure du bilan de ces 9 ans d’action du Président Issoufou Mahamadou au service du Niger, que le réseau routier national a été beaucoup renforcé par la construction de plusieurs nouvelles routes et la réhabilitation de beaucoup d’autres. « Les 9 ans de la mise en œuvre du Programme de Renaissance ont permis d’augmenter le linéaire des routes bitumées de 1114,39 km, passant de 3.952 km en 2010 à 5.066,39 km en 2019. A cela s’ajoute la réhabilitation de 728,913 km de routes bitumées. S’agissant des routes rurales, les efforts réalisés ont porté sur la construction de 2.147,28 km et la réhabilitation de 493 km. Le tableau suivant présente l’évolution des linéaires de routes », souligne le Rapport sur le bilan des 9 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance, élaboré par la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG).

A l’évidence, ces efforts en matière de sécurité routière, de développement et modernisation des infrastructures ainsi que de renforcement des capacités des acteurs se sont traduits par une sensible amélioration constatée au niveau des services de transport. Cela se ressent surtout au niveau des accidents de la route où il apparait une baisse sensible, pour un taux de 15%, entre 2011 et 2018. Ce qui est une grande prouesse sachant que le fort taux des accidents de la circulation était une préoccupation réelle au cours des années antérieures, avec son cortège de morts et de blessés.

Comme le souligne le Rapport de la CAPEG, les réformes audacieuses mises en œuvre dans le domaine des transports y sont aussi pour quelque chose. On peut citer, entre autres, les réformes relatives à l’adoption de la loi portant code de la route et du décret portant interdiction de l’usage du téléphone portable au volant, à l’élaboration et la validation de stratégie nationale de la sécurité routière, et à la création et l’opérationnalisation de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) et de l’Autorité de Régulation du Secteur des Transports (ARST). S’y ajoutent aussi les actions portant sur le développement des services de transport à travers notamment la création de 12 compagnies régulières de transport des voyageurs, ainsi que l’introduction du permis de conduire biométrique.



Toujours, dans le domaine des transports, on peut se réjouir du magistral coup d’envol amorcé au niveau du trafic aérien. Les chiffres de la CAPEG le prouvent clairement : sur la période, le nombre des passagers a doublé passant de 178 216 en 2011 à 363 093 passagers.



Envol du trafic aérien



« La progression du trafic aérien peut s’expliquer par l’élévation du taux de conformité aux exigences internationales de l’aviation civile qui enregistre une performance exceptionnelle (75%) pour une moyenne mondiale de 64%. De même, en termes de sûreté, le pays a dépassé l’objectif cible de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui est de 65%, avec un taux de conformité aux normes communautaires de 87% au niveau aéroportuaire », explique le Rapport de la CAPEG. De ce fait, poursuit la même source, le Niger enregistre un taux de capacité de supervision de la sûreté de l’aviation civile de 90%. Ce qui a d’ailleurs valu la certification de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey en 2018 et l’inscription de l’aéroport international de Zinder sur la liste des installations communautaires de l’ASECNA en début janvier 2020.

Les infrastructures réalisées dans le secteur du transport aérien ont porté sur la création d’une compagnie aérienne nationale (Niger Airways), la modernisation de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, la réhabilitation et de mise aux normes des aéroports d’Agadez, Diffa, Maradi, Tahoua et Zinder. A cela s’ajoute la construction de l’aéroport de Tillabéri et de l’aérogare d’Iférouane.



Par Assane Soumana
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