La Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA) va octroyer 140 millions de dollars (81,7 milliards de FCFA) pour améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage au Niger, apprend-on dans un communiqué de l'institution.
Composée d’un don de 120 millions de dollars et d’un crédit de 20 millions de dollars, cette enveloppe va de manière spécifique permettre de financer le Projet d’amélioration des apprentissages pour l’obtention de résultats dans l’éducation (LIRE).
Un projet qui vise à améliorer les pratiques pédagogiques, renforcer l’apprentissage pour tous en comblant les lacunes dans les acquis scolaires, en particulier chez les filles, et renforcer la gestion globale du système éducatif grâce à des processus de suivi des résultats. "Un enjeu majeur pour l’avenir du Niger" selon Joëlle Dehasse, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. Car, plus d’un enfant nigérien sur deux âgé entre 7-12 ans n’est pas scolarisé et le niveau d’apprentissage demeure faible. Une situation qui va davantage se compliquer avec le coronavirus.
Ce projet d'après la Banque mondiale, va cibler les régions vulnérables et « fragiles » du pays et s’attachera à renforcer les programmes d’enseignement à distance en cette période de crise du coronavirus (Covid-19). Il va aussi absorber les besoins des réfugiés et des communautés d’accueil pour atténuer les facteurs de fragilité dans le pays.