Partout dans le monde, et de tous temps, le rêve de tous les citoyens est d’avoir un jour à leur tête des dirigeants vertueux, responsables et profondément pétris de l’amour de la patrie. Ce rêve, somme toutes légitime, de tous les peuples du monde, les Nigériens l’ont transformé en réalité, la première fois en avril 2011, et ensuite l’ont réitéré en avril 2016. En effet, pour la première fois, après deux décennies d’expérimentation – sinon d’alchimie –démocratique jalonnée de crises politiques et institutionnelles, d’agitations sociales et pour finir d’irruptions intempestives militaires sur la scène politique nationale, les Nigériens s’étaient retrouvés à la croisée des chemins. Ils ont établi, après examen de ces deux décennies d’errance, le bilan politique, social et économique de ce Niger contemporain.
Au terme donc de cette réflexion, ils en étaient arrivés à la conclusion que le seul homme politique capable de relever le défi de la grandeur passée du Niger ne pouvait et ne devait être que Issoufou Mahamadou, cet infatigable homme politique nigérien, un monument de courage et de persévérance politiques, qui avait jusque-là su résister à toutes les adversités et à toutes les épreuves. Neuf ans plus tôt, le moment était donc venu d’arrêter la liste funeste des républiques « gondwannaises », pour paraphraser notre compatriote humoriste de RFI, le moment de suspendre le décompte des années perdues et des occasions manquées, le moment de cesser d’être la risée du monde pour enfin rejoindre le cercle très fermé des pays respectables et respectés. Il s’agissait des pays qui font la fierté de leur peuple, des pays dont les citoyens vivent en paix et ressentent les bienfaits partagés de la bonne gouvernance, pierre angulaire de toute prospérité. Ce choix politique fort n’était point une contingence, mais bien le fruit de la raison pensante.
En élisant Issoufou Mahamadou à la Présidence de la République au printemps 2011, le peuple nigérien voulait avant tout saluer chez ce personnage la constance et la cohérence politiques qui avaient toujours caractérisé « l’Homme de parole » qui n’avait jamais désespéré de la cause politique en dépit des différents obstacles qui s’étaient dressés sur son chemin. En effet, le Président Issoufou est entré en politique comme on entre dans l’armée, c’est-à-dire avec le désir de servir la nation sans en attendre autre récompense que celle de la reconnaissance de la patrie-mère et aussi l’ambition de graver de manière indélébile, en lettres d’or, son nom dans la postérité du Niger.
Tout au long de son engagement politique, c’est cela qui aura été son phare, sa boussole. Ainsi, pour matérialiser ses profondes convictions politiques en actes concrets, il avait adopté une démarche programmatique qui schématisait à merveille la vision politique qu’il avait du Niger et de son peuple. En fait, Issoufou Mahamadou était porteur tout simplement d’un programme politique original, dénommé Programme de la renaissance du Niger, un véritable manifeste politique, économique et social. Lorsqu’il prêta serment pour la première fois le 07 avril 2011, il avait promis au peuple nigérien qu’il accomplirait la mission pour laquelle il avait sollicité son suffrage quelques mois auparavant.
Aujourd’hui, neuf bonnes années se sont écoulées. Et le bilan nous révèle que le Président Issoufou a bien tenu ses engagements, dans certains cas, au-delà même de toute espérance. Incontestablement, sous sa présidence, le Niger a pu renaitre dans tous les domaines de la vie nationale. En neuf ans d’actions multiformes, il a su transformer radicalement le Niger qu’il a hissé aujourd’hui au rang des pays africains qui forcent l’admiration dans le monde. Sous son magistère éclairé, il a redessiné le nouveau visage du pays, recontextualisé la place du Niger sur l’échiquier continental et international, à travers la réalisation de mirobolantes infrastructures ayant permis à notre pays d’abriter, cerise sur le gâteau, de grands rendez-vous africains ou mondiaux. Sur le plan sécuritaire, en dépit de la permanence des foyers d’insécurité à ses frontières, le Niger semble constituer un ilot de paix dans un Sahel en pleine déflagration.
Mieux, la capitale Niamey s’est profondément métamorphosée grâce à l’ambitieux programme Niamey Nyala qui a permis à cette ville stratégique de pouvoir supporter la comparaison avec quelques villes consœurs de la sous-région. En plus d’être un bâtisseur d’ouvrages structurants, le Président Issoufou se singularise par une grande maitrise des grands enjeux contemporains, notamment ceux liés au développement durable, à la sécurité et à l’environnement. Sa plus grande contribution aura été sans doute la démonstration concernant la corrélation du triptyque des trois ‘’D’’, c’est-à-dire, Démocratie, Développement et Défense (Sécurité). Le président Issoufou a eu l’inspiration pour démontrer que ces trois concepts étaient en réalité liés.
Neuf ans au service exclusif du Niger, le temps semble si long, mais aussi tellement court dans la vie d’une nation. Mais le bonheur ne se mesure pas très souvent à la longueur de la vie, enseigne une sagesse chinoise. Le seul mot de la fin réside dans notre gratitude envers le Président Issoufou : Iri sabu Président ! Ou encore, Mun godé Shu gaba Issoufou !