A la faveur de la fête tournante du 18 décembre, la ville de Dosso était la première sur le plan national à bénéficier d’importants investissements : 1000 lampadaires dans le cadre de la modernisation des villes sont venus renforcer les 100 installés depuis 2010 par la commune sur fonds propres et cela jusqu’aux villages administratifs rattachés à la commune.
La ville était véritablement éclairée : les festivaliers à cette fête Dosso Sogha 2014 considéraient la cité des Djermakoyes de « Petit Paris ». Le premier responsable de la ville de Dosso, le maire de la commune urbaine Idrissa Issoufou avait saisi l’occasion pour remercier les autorités de la 7ème république pour tous les efforts consentis dans la commune allant dans le sens de la modernisation. Il y a eu, a-t-il dit, un grand changement depuis Dosso Sogha à aujourd’hui.
Cependant, a fait remarquer le maire de la commune de Dosso, la question d’éclairage demande un suivi et un entretien régulier et c’est à ce niveau que le problème se pose car au moment des investissements, il n’a pas été prévu l’entretien de ces matériels tant du côté de la commune que de l’état. A ces difficultés viennent se greffer la non maîtrise de cette technologie au point ou après quelques années de fonctionnement, une bonne partie de ces lampadaires sont brusquement éteints. Cela, a notifié M. Idrissa Issoufou, a été un fardeau pour la commune avec son maigre budget pour faire face à l’entretien de ces1000 lampadaires : malgré tout, plusieurs de ces lampadaires continuent encore de fonctionner.
Au-delà de la question d’entretien, il est à noter des actes de vandalisme, des bandits qui arrachent les batteries ou les régulateurs. Parfois, c’est tout le système qui est emporté laissant le poteau. Entretenir 1000 lampadaires demande beaucoup de moyens a reconnu le maire de la commune de Dosso et c’est dommage de retomber dans l’obscurité ce qui ne donne pas une bonne image à la ville. Pour y remédier, la mairie de Dosso a réalisé une étude qui a permis d’évaluer des centaines de millions pour reprendre ces lampadaires solaires, sinon, a fait remarquer le maire de Dosso, autant revenir à l’ancien système avec la Nigelec pour éclairer la ville car on ne peut pas parler de modernisation d’une ville dans l’obscurité.
C’est pourquoi le maire de Dosso a sollicité l’appui de l’état dans le cadre de l’entretien. Pour les autres fêtes du 18 décembre, le maire de Dosso a demandé à l’état de prévoir dans les investissements une partie pour accompagner les communes dans l’entretien de ces réalisations. M. Idrissa Issoufou a saisi l’occasion pour lancer un vibrant appel à la population pour qu’elle s’implique afin de mettre fin aux actes de vandalisme et mettre la main sur les auteurs.