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COVID 19 : Hausse des prix des céréales sur les marchés Nigériens (bulletin du marché céréalier)

Publié le vendredi 17 avril 2020  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
La disponibilité des céréales sur les marchés à eu pour conséquence, une baisse des prix
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les prix des céréales ont connu une hausse de 2 à 5 pour cent à la première semaine du mois d’avril selon le bulletin hebdomadaire du Système d’Information sur les marchés Agricoles cité par le quotidien nigérien ‘’Le Sahel’’.
En effet, les prix moyens du Mil ; du Sorgho, du Maïs et du Riz importé croissent respectivement de 2,5 ; 4 et 2% par rapport à leur niveau du mois de Mars dernier, note la source.
Cette évolution s’explique par la pression de la demande de céréales sèches pour la consommation des ménages et la fermeture de la frontière du Nigéria – depuis aout 2019, NDLR) , détaille le SIMA, et ce en lien avec l’épuisement des réserves - la période de soudure, NDLR) et la flambée des prix des produits de première nécessité du fait des « Achats paniques » de la pandémie du Covid 19 .
Le SIMA relève que par rapport à la même période de l’année 2019 les variations des prix moyens des céréales sont en hausse de 8% sur le mil ,1% pour le Sorgho, 3 % pour le maïs et 4% pour le riz importé.
Selon Les prix extrêmes des céréales sur le plan national établi par le SIMA sur les marchés le sac de 100 kg de mil se vend à 16000 FCFA à Loga et à 25000 FCFA à Arlit. Le sac de Sorgho de 100 kg affiche 13 000 FCFA à Loga et à 22 500 à Gotheye tandis que le sac de 100 kg de mais se négocie à 14 000 CFA à Loga et Téra contre 24 000 FCFA à Agadès. Le sac de 50 kg de riz importé se vend à 18 000 FCFA à Téra et 24 000 CFA à Agadès.
Le Niger qui a enregistré près 600 cas de COVID 19 depuis le 19 mars dernier a pris de mesures de prévention (fermeture des frontières, des aéroports, des services de transports passagers et de certains lieux publics, l’instauration de l’état d’urgence et le couvre-feu dans la capitale), ce qui impacte les activités socio-économiques. Les autorités ont annoncé un plan de riposte de près 600 milliards de FCFA avec des volets économiques, sociaux et sanitaires.
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