Pour sécuriser son territoire, le Niger a injecté d’importants moyens financiers dans la sécurité ces neuf dernières années.
“C’est ainsi qu’en moyenne 17% des ressources budgétaires ont été consacrées à la sécurité sur la période contre 10% prévus”, a affirmé le chef de l’Etat alors qu’il dressait le bilan des neuf ans de mise en œuvre du programme Renaissance (projet de développement social du gouvernement).
Ces ressources ont permis selon le président Issoufou de “recruter, de former, d’entraîner, d’équiper notamment en vecteur aérien nos soldats et de mettre sur pied une armée considérée aujourd’hui, à juste titre, comme l’une des meilleures de la sous-région. Le renforcement des capacités humaines et matérielles des FDS (forces de défense et de sécurité) a permis un meilleur maillage du territoire national et a facilité le déploiement des unités dans les zones sensibles”, a-t-il expliqué.
Un effort de guerre qui sécurise le pays, mais qui impacte sur le développement du Niger. Car, le budget prévu pour certains secteurs à l’instar de l’éducation a été revu à la baisse.