Au Niger, la loi sur la cybercriminalité adoptée en 2019 continue d’alimenter les craintes d’abus par les autorités. Dans un communiqué publié le 8 mai 2020, l’ONG Amnesty International estime que cette loi sur la cybercriminalité est « un instrument de répression des voix dissidentes ».
Parmi les cas les plus flagrants, l’ONG cite le cas d’Amina Maiga, une employée au tribunal de Niamey qui a été arrêtée le 29 avril 2020, puis condamnée le 7 mai à trois mois de prison avec sursis pour trouble à l’ordre public. Le plus troublant dans cette affaire, explique Amesty, c’est que c’était à la suite de l’interception d’une conversation privée sur WhatsApp où elle critiquait la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement.... suite de l'article sur Autre presse