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COVID-19 : phase descendante de la courbe de la pandémie (Conférence de presse)

Publié le jeudi 14 mai 2020  |  Agence Nigerienne de Presse
COVID-19
© Autre presse par DR
COVID-19 : phase descendante de la courbe de la pandémie (Conférence de presse)
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La Cellule de Communication de la lutte contre la pandémie du COVID-19 a organisé ce mardi 12 mai 2020, une conférence de presse, pour édifier la presse sur l’impact des mesures barrières sur l’évolution de la pandémie au Niger.
Le président du groupe d’experts, Prof. Saidou Mamoudou a, dans son introduction annoncé qu’ ‘’ on est à la phase descendante de la courbe, mais le risque de rebond est permanent’’, a-t-il notifié.
‘’C’est pourquoi, il convient de consolider les acquis, renforcer les mesures barrières notamment le port de masque, le lavage de main ainsi que la distanciation physique d’au moins un (1) mètre entre deux (2) personnes’’, a-t-il affirmé, ajoutant que ‘’cette dernière mesure est difficile à respecter dans certains attroupements’’.
‘’Il y a certaines conjonction de circonstances qui font qu’une région particulière, notamment Zinder, enregistre quelques cas plus élevés du fait plus de sa proximité avec un voisin qui a des cas très importants, donc il faut consolider les dispositions à ce niveau’’, a souligné le président du groupe des experts.
Le président de la Commission de Prise en charge du COVID-19, Prof. Adéhossi Eric a, quant à lui, indiqué que, ‘’concernant l’usage de la chloroquine dans le traitement du COVID-19, il est important de savoir que tous les médicaments ont des effets secondaires qui se déclarent, quelquefois, plusieurs années après la commercialisation’’.
‘’C’est pourquoi, a-t-il dit, on met en place la pharmacovigilance, tous les médicaments qui ont des effets secondaires connus par les médecins sont listés’’.
Prof. Adéhossi Eric a par ailleurs expliqué que, ‘’la chloroquine a des effets secondaires qui sont connus, des effets secondaires sur le cœur, un effet secondaire qui est important mais qui n’est pas fréquent, car les effets secondaires sont classés selon leur gravité et leur fréquence et pour le détecter, il y a un examen appelé électrocardiogramme dont bénéficient toutes les personnes de plus de 50 dans notre protocole ‘’.
‘’ Il y a des effets secondaires dont on ne parle pas beaucoup sur la vision notamment des atteintes rétiniennes, quand on utilise le médicament sur une très longue période, la chloroquine se prend sur 10 jours, donc y a très peu de risques par rapport à ces effets secondaires’’, a-t-il ajouté.
‘’Le COVID est un responsable d’une atteinte pulmonaire souvent ça touche les deux poumons donc quand l’atteinte pulmonaire est très importante ça peut ne pas cicatriser normalement’’, a poursuivi Prof. Adéhossi Eric, concernant les séquelles de cette maladie.
‘’Actuellement, c’est très tôt pour parler de séquelles, seules les séries chinoises peuvent commencer à nous dire si y a des séquelles’’, a-t-il déclaré.
‘’Nous avons remarqué qu’au-delà de l’atteinte pulmonaire, il y a des insuffisances rénales qui s’installent, il se pourrait aussi qu’il y ait des séquelles de type rénale chez les patients hospitalisés pour les infections sévères au COVID-19’’, a conclu le président de la Commission de Prise en charge du COVID-19.
Notons qu’à ce jour, 12 mai 2020, sur 3571 personnes testées, 854 sont déclarées positifs au COVID-19 et sur les 854 cas, 159 sont en cours de traitement, 648 guéris et les 47 autres sont décédés.
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