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COVID-Organics : N’en déplaise aux détracteurs de la médecine africaine !

Publié le jeudi 14 mai 2020  |  Le Sahel
COVID-Organics
© Autre presse par DR
COVID-Organics : N’en déplaise aux détracteurs de la médecine africaine !
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Depuis plusieurs mois, le monde entier fait face à la pandémie de la maladie à coronavirus. Une maladie, qui de l’avis de tous les spécialistes, n’a pour l’instant ni traitement ni vaccin, du moins ceux produits par la médecine occidentale ou plutôt par les grandes firmes pharmaceutiques.

Seulement voilà, un ‘’petit pays’’ de surcroit africain (Madagascar) a mis au point un traitement à partir de sa médecine locale et qui a produit des résultats. En effet, ce pays n’a enregistré aucun mort et sur les 128 cas positifs enregistrés 105 sont guéris par l’administration de ce produit fabriqué par l’Institut Malgache de la Recherche Appliquée (IMRA). Et depuis lors, une campagne internationale est orchestrée pour discréditer ce produit africain.

Tour à tour, l’OMS, des laboratoires européens et même l’Union Africaine ou la Cedeao, somment Madagascar de produire « les preuves » de l’efficacité du Covid Organics à travers ce qu’ils qualifient de « essais cliniques ».

Que l’OMS et les multinationales pharmaceutiques critiquent Madagascar et s’acharnent contre l’utilisation de Covid Organics, est peut-être compréhensible. Après avoir perdu les financements des Etats Unis, son plus gros contributeur (pour inefficacité dans la gestion de la pandémie), l’OMS n’a-t-elle pas intérêt à aller dans le même sens que les grandes firmes dans l’espoir de bénéficier de leurs grâces et combler le gouffre ainsi créé. Quant aux multinationales, elles ne peuvent pas laisser leur échapper cette si grande opportunité du juteux marché du vaccin anti-coronavirus. En effet, le Covid Organics malgache, même s’il sera commercialisé, sera accessible à des prix nettement inférieurs à ceux qu’auraient fixés les firmes pharmaceutiques lorsqu’elles auront mis au point leurs vaccins. Et l’appétit pour le lucre aidant c’est une course effrénée qui est actuellement menée par ces firmes pour être la première à y arriver.

Mais que l’Union Africaine et d’autres organisations africaines se mettent dans cette même logique est proprement scandaleux. L’UA qui est censée soutenir (même si elle ne finance pas) les chercheurs africains et promouvoir les produits africains se trouve ainsi être un des pourfendeurs. Cela est raisonnablement incompréhensible. Où sont alors tous ses soi-disant ‘’Programmes de la Renaissance culturelle africaine »?

Ces programmes sont supposés promouvoir et valoriser les éléments de la culture africaine. Et la pharmacopée en fait partie. C’est même un des éléments essentiels de notre culture commune en Afrique. En effet, avant l’arrivée des colons, les Africains se soignaient à partir des plantes. Nous avions nos guérisseurs, nos sorciers, nos matrones, etc. L’une des tâches à laquelle s’est consacrée la colonisation était justement de nous convaincre que nos méthodes « ne sont pas bonnes ». Seul, ce qui vient de l’Occident est « bon », « meilleur » et « scientifique », comme si la science à une nationalité.

Aujourd’hui, face à la pandémie du coronavirus, c’est cette même démarche qui se poursuit. Alors que la médecine occidentale s’est révélée inefficace et incapable devant le Virus, on continue à refuser une autre alternative, surtout pas africaine. Et pourtant, l’Afrique est pour l’instant le continent qui a enregistré le moins de morts comparativement à sa population (2.230 morts sur plus d’un milliard d’habitants au 11 mai). Et toutes les projections funestes des organisations internationales (ONU et OMS en tête qui prévoyaient une hécatombe) se sont jusqu’alors révélées erronées. Pourtant, le continent ne dispose pas d’autant d’infrastructures et d’équipements médicaux que l’Europe ou les Etats Unis.

Si le continent a su éviter ces prophéties funestes des Organisations internationales, c’est certes grâce à l’observance des mesures barrières mais aussi et surtout grâce à la croyance des populations à la médecine africaine dont beaucoup se servent plus qu’ils ne recourent à la médecine dite moderne.

Face à cette pandémie, les dirigeants africains ont un choix à faire : Utiliser le Covid Organics, un produit de la médecine africaine qui a fait ses preuves à Madagascar ou alors attendre et observer leurs citoyens mourir en attendant que les multinationales trouvent et nous vendent chers leurs traitements.

Ce débat sur les essais cliniques du Covid Organics malgache, est tout simplement une diversion derrière laquelle se cachent des intérêts pécuniaires énormes que comptent tirer les grands groupes pharmaceutiques sur ce malheur de l’humanité. Il appartient à l’Afrique de décider.

Qui connaît, aujourd’hui, le protocole que la Chine a utilisé pour traiter ses centaines de milliers de malades ? Et pourtant la Chine est arrivée à maîtriser la pandémie malgré les mêmes critiques internationales. A la fin, le plus important est de préserver la vie des humains. Sinon, pendant combien de temps devons-nous attendre le traitement qui ne nous sera pas fourni gratuitement ? L’expérience du paludisme qui tue chaque année des centaines de milliers de personnes (450.000 en 2018 dont 94% des décès sur le continent africain) doit faire réfléchir.

Du reste dans la gestion de cette pandémie, l’Europe elle-même, n’a-t-elle payé le prix fort de sa forte dépendance vis-à-vis de la Chine en matière de production de médicaments et consommables médicaux? Beaucoup d’Européens, à un plus haut, le niveau le pensent sérieusement. En effet, avec la délocalisation des industries chimiques pour toujours plus de profits, les Européens importent plus de 80% des principes actifs entrant dans le cadre de la fabrication des médicaments. Et pour utiliser les termes ironiques d’un député européen de France «On a vu les Européens qui ont failli arriver aux mains sur les tarmacs chinois pour des gants et des masques».

Croire ou ne pas croire à l’efficacité du Covid Organics, n’est pas la question. Le problème est : Les Africains sont-ils prêts à prendre son destin en main ?
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