La plante artemisia , appelée "Tezargadé" par la population Haoussaphone, est une plante utilisée contre certaines maladies infectieuses, notamment le paludisme, la grippe et les mauvais esprits, au Niger, depuis la nuit des temps.
C'est une plante qu'on retrouve partout au Niger, dans beaucoup des pays africains , elle est particulièrement cultivée dans la région d'Agades par un groupement féminin.
Une infusion mélangée au citron est donnée aux malades de paludisme, elle guérit le paludisme et la grippe.
Nous avons pris en grande quantité pendant notre tendre enfance sans jamais constater aucun effet secondaire.
Les mamans faisaient des allumettes à base de l' artimisia ou "Tezargadé" , pour protéger les enfants contre les mauvais esprits et certains maladies infectieuses saisonnières.
Nous nous rappelons encore que notre grand-mère paternelle, Ouma Kaltoum , que son âme repose en paix , nous en donnait régulièrement en grande quantité, en guise de protection contre les mauvaises esprits et certains maladies infectieuses, notamment le paludisme et la grippe.
Notre tante , baba Hadjia Hadjara, paix à son âme, était aussi devenue par la force des choses, une grande spécialiste dans le traitement de certaines maladies infectieuses à base de l'artimisia, appelée "Tezargadé", dans la ville de Tessoua et au-delà dans la région de Maradi.
Les chefs traditionnels Haoussa, particulièrement ceux de l'Ader, et de Katchina utilisaient cette plante pour guérir non seulement des malades mais aussi à des fins des sciences occultes , donc c'est une plante médicinale magique, connue de nos traditions africaines.
Jusqu'à l'âge adulte nous avons pris beaucoup des portions médicales à base d'artimisia, nous n'avons jamais entendu parler des effets secondaires , si ce n'est cette année avec l'avènement de leur COVID19.
Lors de notre séjour de 13 ans en République Arabe d'Égypte, nous avons eu l'occasion de découvrir que l' artimisia enveloppée sous forme d'amulette est accrochée aux principales portes d' entrée des salons d'habitations de certains citoyens soudanais, égyptiens de la haute Egypte, du Sinaï et de Luxor, elle protège contre les mauvais esprits, les mauvais génies mythologiques , selon les traditions égyptiennes et soudanaises.
L' infusion de cette plante est aussi utilisée contre les maladies infectieuses par ce peuple du Nil.
Il serait hautement souhaitable d'arrêter de nous brandir, de nous apeurer par cette histoire des effets secondaires du protocole médical de covidorganics, à base d' artimisia, mais se consacrer plutôt à une saine collaboration avec les scientifiques africains.
L' OMS se devrait de bien coopérer avec les personnels soignants africains, bien expérimentés dans les traitements des maladies infectieuses proches du COVID19, et les tradipraticiens africains qui sauvent des vies humaines et qui donnent des résultats concrets.
Nous ne cessons de le répéter , les firmes pharmaceutiques capitalistes n'auront aucune influence sur la population africaine, revisiter les travaux des recherches des scientifiques africains et autres sur les plantes médicinales africaines, vous serez convaincus que l'Afrique est en avance. La majorité de la population africaine utilise la pharmacopée pour guérir des maladies.
Par conséquent, l'OMS a grand intérêt à aider les tradipraticiens africains à bien doser leurs produits que de chercher à émettre des réserves contreproductives.
C'est l'Afrique qui gagne et qui progresse ! Et le monde en profitera !