Hier on les appelait maladies vénériennes. Ce sont des infections qu’on contracte à la suite d’un rapport sexuel non protégé avec un partenaire déjà infecté. De nos jours, c’est beaucoup plus le concept de Maladies ou Infections Sexuellement Transmissibles (MST ou IST) qui a pris le pas. Et dans ce lot est venu maintenant s’ajouter le mot VIH/SIDA ou Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (voir encadré). Aussi, lors des rapports intimes occasionnels, est-il vivement conseillé de porter un préservatif car les infections sexuelles sont redoutables, avec parfois des répercussions insoupçonnables.
Elles sont nombreuses les maladies sexuellement transmissibles, mais nous retiendrons les plus fréquentes, les plus couramment rencontrées. Parmi les IST faisant le plus l’objet de plaintes dans les formations sanitaires, il y a : la Gonorrhée qu’on appelle aussi blennorragie ou «chaude pisse»; la Syphilis; le Lymphogranulome vénérien ou chancre.
La Gonorrhée est une maladie qui se transmet lors des rapports sexuels non protégés. Après l’infection, il y a des signes qui apparaissent aussi bien chez l’homme que chez la femme. Chez l’homme, c’est principalement les brûlures au moment d’uriner (d’où justement l’appellation de «chaude pisse»). Il y a également l’apparition des gouttes de pus, surtout le matin. Les praticiens attirent l’attention sur le fait que l’évolution et ou la répétition de l’infection peuvent faire en sorte que l’urètre se rétrécit ou bouche complètement. Parfois il y a de la fièvre.
Chez la femme, il n’y a pas de signes bien que parfois, elle peut sentir des brûlures au moment d’uriner. Si la femme est en grossesse, son bébé peut, au moment de la naissance, attraper l’infection aux yeux et peut devenir aveugle. Non traitée préviennent les patriciens, l’évolution de la maladie va continuer. C’est ainsi que quelques mois après ou quelques années plus tard, chez l’homme, il va apparaître un rhumatisme dans une seule articulation et d’autres maladies. Chez la femme, elle sera en butte à des maux de ventre, elle aura des troubles des règles et, pour finir, une stérilité peut s’installer.
De manière générale on retiendra que chez l’homme, les premiers signes de gonorrhée apparaissent entre une et trois semaines après qu’il ait couché avec une femme infectée. Chez la femme, les symptômes peuvent n’apparaître que plusieurs années après. Cependant, la femme infectée peut bel et bien transmettre la maladie seulement quelques jours après l’avoir attrapée.
Pour le traitement de la gonorrhée (et d’ailleurs pour toutes les formes de MST), il faut absolument aller dans une formation sanitaire conseillent les professionnels de la santé. Il faut éviter l’automédication et le charlatanisme. Pour toutes les infections transmises par contact sexuel, il est vivement conseillé de rechercher et de soigner toutes les personnes avec qui on a eu des rapports sexuels.
Une autre IST fréquente, c’est la Syphilis. Le premier signe de la syphilis, est une plaie appelée «chancre» qui apparaît sur les parties génitales de l’homme ou de la femme. Les praticiens indiquent qu’on peut néanmoins trouver le chancre sur d’autres parties du corps (mais c’est moins souvent) comme les lèvres par exemple. De manière générale, le chancre apparaît entre 2 et 5 semaines après qu’on ait eu des rapports sexuels non protégés avec une personne qui avait la syphilis. Les praticiens disent que la plaie ne fait presque pas mal. Et c’est pour cela précisent-ils que lorsque cette plaie se trouve sur les parties génitales de la femme, celle-ci peut ne pas s’en rendre compte.
Pour les autres signes de la syphilis, ce chancre est toujours accompagné d’un ganglion sur l’aine. Ce chancre va durer quelques jours et disparaître tout seul, sans médicaments. Mais, indiquent les praticiens, la maladie (syphilis), est toujours là. C’est ainsi que quelques semaines plus tard, d’autres signes vont apparaître sur la peau : de petits boutons douloureux sur tout le corps; des rougeurs rondes ; de petits boutons sur les mains, des boutons plus larges sur les plis de flexion des paumes. Chose curieuse, avertissent les praticiens, toutes ces lésions ne démangent généralement pas. Mais le danger est toujours là. Les autres signes de la Syphilis sont la chute des cheveux par endroits, parfois la chute des sourcils. Et, si elle n’est pas soignée, la Syphilis peut causer, plus tard, des troubles divers comme des rhumatismes, la paralysie et même la folie etc.
Le traitement contre la Syphilis
Au moindre soupçon de Syphilis, il faut aller en consultation avertissent les professionnels de la santé. Le médecin fera alors des examens pour déterminer s’il s’agit d’une Syphilis. Et si c’est confirmé, le praticien demandera certainement au patient de prévenir ou d’amener la ou les personnes avec lesquelles il a eu des rapports. Si une femme enceinte a attrapé la Syphilis, même si elle n’a aucun signe de la maladie, les praticiens préviennent que cela peut être très grave pour son bébé. Il lui est impérativement conseillé de se soigner vite. De manière générale, pour pratiquement toutes les formes d’IST, il est impérativement conseillé de bien les traiter car mal ou non traitées, elles peuvent endommager les organes de reproduction aussi bien masculin que féminin.