Point de presse sur la reprise des cours dans les établissements d’enseignement et de formation : Le ministre Yahouza Sadissou se félicite de l’adhésion de tous les acteurs
Les Autorités du Niger ont opté, après une minutieuse évaluation de l’évolution favorable de la pandémie mondiale à coronavirus COVID 19, de procéder à la réouverture des écoles ce lundi 1er juin. En prélude à cette reprise des cours, le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, Coordonnateur des ministres en charge de l’éducation et de la formation, a aminé un point de presse le samedi dernier, pour exposer les mesures prises dans le cadre de la mise en place du plan de riposte pour la reprise des cours.
A l’entame de son point de presse, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a rappelé que, malgré la suspension des cours dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie mondiale à coronavirus COVID 19, le Gouvernement du Niger a fait l’option de sauver l’année académique 2019-2020. Suite à plusieurs rencontres avec notamment le comité des experts qui suit l’évolution de la pandémie, il a décidé de la réouverture des établissements scolaires à tous les niveaux à partir du 1er juin 2020. Pour rendre cette reprise effective, poursuit-il, les ministères en charge de l’éducation et de la formation ont pris les dispositions nécessaires afin de concilier la validation de l’année académique aux impératifs de lutte contre la propagation du COVID 19.
Le ministre Yahouza Sadissou a ensuite détaillé le processus ayant conduit à l’adoption du plan d’urgence de reprise des cours à l’intérieur duquel les ministères concernés ont identifié et budgétisé leurs priorités en vue de la reprise des cours. Le Ministère des Finances, a-t-il expliqué, a intégralement libéré les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ce plan. C’est pourquoi, il a salué «la diligence» des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation «qui ont accepté une réorientation des dépenses prévues dans le cadre du fonds commun en faveur de la prise en compte du plan de riposte de la reprise des cours que les Ministères ont élaboré».
M. Yahouza Sadissou a aussi indiqué que pour réussir cette reprise, les ministères en charge de l’éducation et de la formation «ont prévu tout un dispositif avec l’objectif principal de sauver l’année, et cela avec le minimum de risque de contagion de COVID 19». Il s’agit de dispositions d’ordre général et celles particulières à chaque département ministériel en charge de l’éducation et de la formation. Les dispositions d’ordre général sont essentiellement les kits d’hygiène, les masques, les savons, le gel hydrologique, le matériel de lavage des mains et surtout la sensibilisation des différents acteurs de l’éducation. «Au-delà de ces mesures d’ordre général, dit-il, chaque sous-secteur a conçu des mesures particulières en fonction de ses spécificités».
«Nous avons déjà le nombre de masques nécessaires pour couvrir les besoins des enseignants et du personnel administratif et technique. Nous avons déjà enclenché le processus de la désinfection des classes et des amphithéâtres et la mise à disposition des kits de lavage des mains, et cela en collaboration avec les mairies dans les grandes agglomérations et souvent même dans certains villages», a indiqué le ministre en charge de l’Enseignement supérieur qui précise par ailleurs que les opérations vont se poursuivre pour que dans les jours à venir, l’ensemble des écoles soient dotées de dispositifs nécessaires à la prévention.
«Nonobstant les quelques imperfections du dispositif de mise en œuvre du plan d’urgence de reprise des cours que nous allons bien-entendu corriger progressivement, il faut se féliciter de ce qui a été fait par le Gouvernement et les partenaires», a conclu M. Yahouza Sadissou. Il s’est également félicité de l’adhésion et de l’accompagnement de tous les partenaires de l’école pour un bon déroulement de la reprise des cours ce 1er juin. Les encadreurs et les apprenants auront jusqu’au 15 juillet 2020 pour sauver l’année académique 2019-2020, à l’exception des universités publiques qui cumulent beaucoup de retard.