En 2011, l’opposant Mahamadou Issoufou fut porté au pouvoir, un vent d’espoir souffla sur ce pays sahélien marqué par la sécheresse et les dictatures. Mais en ce bas-monde, les contes de fées tournent presque toujours au vinaigre.
Une chronique de Thomas Dietrich, écrivain et journaliste, ancien haut-fonctionnaire.
C’est le pays d’un fleuve immense et de la grande mosquée d’Agadez. C’est le pays des hommes bleus et de l’arbre du Ténéré. C’est le pays des résistances. De la reine Sarraounia au mouvement anti-Tazarché, en passant par la grande rébellion touarègue contre le colonisateur français de 1916-1917. Le Niger mérite mieux que son sobriquet de « pays le plus pauvre du monde ».... suite de l'article sur LeMonde.fr