Le gouvernement a créé en conseil des ministres deux nouveaux organes pour le bon fonctionnement des universités publiques au Niger.
Le premier organe est un Conseil d’université, présidé par une personnalité universitaire nommée par décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l’Enseignement supérieur, qui assure les orientations stratégiques de l’université. Le second organe concerne le recteur qui sera élu par la communauté universitaire dans les universités remplissant les conditions définies par les textes. Il sera chargé des affaires académiques, administratives, financières, de la recherche scientifique et des franchises universitaires.
Ces deux organes vont être mis en place d’après le gouvernement pour le bon fonctionnement des universités publiques au Niger.
Ces réformes qui ont été transmises à l’Assemblée nationale pour adoption, constituent un compromis au bras de fer qui oppose depuis plus d’un an déjà le Syndicat des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) et le gouvernement. A l’origine de cette mésentente, la poursuite du processus électoral pour le choix des recteurs dans les universités publiques du Niger exigée par le SNECS ; une des causes des grèves successives qui ont paralysé les universités du Niger ces deux dernières années.