Malgré la mise en place d’un cadre national de biosécurité depuis 2005, suivi de l’adoption en 2019 de la loi fixant les principes fondamentaux de prévention des risques biotechnologiques, l’état des lieux en ces matières révèle plusieurs insuffisances au Niger.
Pour y remédier, le pays a décidé de se doter d’une stratégie globale en matière de biosécurité qui constitue un cadre unique de gestion de la biosécurité favorisant des interventions coordonnées et évitant le double emploi.
Cette stratégie nationale intègre les préoccupations alimentaires majeures des populations et englobe à la fois, la sécurité environnementale et la sécurité sanitaire des aliments.
Selon les autorités, la protection de l'environnement en général et de la biodiversité en particulier, constitue un des axes prioritaires du gouvernement. Raison pour laquelle le Niger a ratifié le 30 septembre 2004, le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques pour gérer harmonieusement ses ressources naturelles.