Des activistes pour la défense des droits des femmes et l’ONG Équilibres et populations (Equipop) publient ce lundi dans sept pays africains une tribune féministe intitulée « Droits et santé des femmes à l’épreuve du Covid-19 ». Une initiative qui vise à interpeler les décideurs politiques sur la condition des femmes qui, selon eux, sont surexposées au virus. RFI a joint Ndeye Marième Ly Diagne, responsable des programmes d’Equipop au Sénégal.
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RFI : Cela fait 25 ans cette année que la 4e conférence mondiale sur les femmes s’est tenue en Chine avec une centaine de chefs d’État du monde entier. Des engagements ont été pris pour supprimer les obstacles systémiques qui empêchent une avancée dans les droits des femmes. Quelque chose a-t-il changé ?
Ndeye Marième Ly Diagne : Pas grand-chose n’a changé en 25 ans, bien que nous voyons maintenant que les femmes ont accès à des positions plus importantes dans la sphère politique et sociale. Mais on se rend compte qu’aujourd’hui c’est toujours le statu quo pour les droits des femmes. Pour la majorité, elles sont reléguées au second plan et la parité n’est pas respectée, surtout dans la sphère socio-professionnelle.... suite de l'article sur RFI