Il est grand temps que la classe politique nigérienne comprenne que la question d’élections est d’une extrême importance qu’on ne saurait exposer le pays à une crise postélectorale qui ne profiterait ni l’opposition ni à la majorité au pouvoir. La paix de braves s’impose à la majorité et à l’opposition ainsi qu’aux non affiliés.
Le Niger se devait d’être sauvé afin qu’il puisse s’armer de sa cohésion sociale et de son unité pour contenir l’insécurité devenue un véritable frein à son développement et sortir son peuple du sous développement.
Il est temps que le Premier ministre, chef du gouvernement, président du CNDP puisse donner corps et âme à son appel lancé le 04 juillet 2020 face à la presse au niveau de son cabinet afin que l’opposition puisse mettre fin au boycott du processus électoral.
Le Niger n’en a besoin d’une crise postélectorale qui viendra s’ajouter à la précarité ambiante et l’insécurité de plus en plus grandissante.
Il revient au Président de la République de faciliter les retrouvailles entre les différents pans de la classe politique notamment entre l’opposition et la majorité afin que les élections 2020/2021 puissent revêtir le légendaire consensus qui a toujours caractérisé les élections dans notre pays.
La stabilité dans un pays n’a pas de prix, il appartient, surtout, à la majorité et à l’opposition de penser Niger et Niger seulement afin qu’elles puissent consentir le sacrifice qu’il faut pour des élections transparentes, inclusive et acceptées par tous. Il y va la stabilité politique de notre pays, préalable à toutes activités politiques.
On gouverne un pays stable tout comme on s’oppose au régime dans un pays stable surtout que l’on ne sait pas qui s’opposera à qui s’agissant de la gouvernance du pays.
Majorité, opposition et non affiliés armez – vous de courage, d’honnêteté et d’amour de la patrie pour sauver le Niger et son peuple d’une crise postélectorale inutile et préjudicia.