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La paix sociale n’a pas de prix, un consensus national acceptable par tous, doit s’imposer aux partis politiques…

Publié le lundi 20 juillet 2020  |  tamtaminfo.com
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© Autre presse par DR
Session extraordinaire du Conseil national du dialogue politique (CNDP)
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Il semble qu’un consensus acceptable par tous, n’a pas pu être trouvé entre les partis politiques lors de deux dernières réunions du Cadre National de Dialogue Politique, le CNDP, présidé par le Premier ministre chef du gouvernement.

Nous avons bien suivi la synthèse tirée le lendemain de la dernière réunion. Le chef du gouvernement a été clair , la Commission Electorale Nationale Indépendante, la CENI, comme son nom l’indique, est indépendante . Il lui appartient d’accéder à la demande de la majorité des partis politiques qui s’est dégagée, sur le souhait que les élections locales soient organisées avant les élections législatives et présidentielles.

De l’autre côté la Cour Constitutionnelle a rendu un arrêt où il ressort entre autres, que la pandémie COVID19 est un cas de force majeure. La Cour a répondu également à la CENI , qu’il ne lui appartient pas de lui faire des injonctions sur l’organisation des élections générales.

Il est du devoir de la CENI d’organiser les élections générales consensuelles, transparentes, justes et honnêtes ,dès que possible.

Malgré le cas de force majeure évoquée, certains partis politiques, certains spécialistes , certaines bonnes volontés se proposent de faire des propositions alternatives à la CENI. Certains de nos compatriotes, membres de la diaspora ont déjà déposé une plainte contre la CENI à la cour de la justice de la CEDEAO pour faire-valoir le respect de leur droit de vote. À notre humble avis vaut mieux un consensus sur la question qu’un procès.

Le CNDP étant un cadre de concertation nationale que les partis politiques se sont librement choisis pour parvenir à un consensus national acceptable par tous sur les questions politiques et d’intérêt national. Depuis des années ce cadre a toujours réussi à fonctionner sur la base d’un consensus, ce qui avait permis au Niger d’organiser les élections générales dans la sérénité et la Concorde sociale par le passé.

Cette année, l’opposition politique refuse de prendre part aux réunions du CNDP en justifiant que la majorité au pouvoir ne veut plus de consensus.
Aux deux dernières réunions du CNDP, qui ont regroupé les partis politiques membres de l’alliance MRN, de l’alliance l’APR, tous alliés de la majorité au pouvoir et le groupement des partis politiques non affiliés à aucune alliance, une majorité s’est dégagée pour demander que les élections locales soient organisées avant les élections législatives et présidentielles, comme prévu par le calendrier électoral.

À notre humble avis le problème ne devrait pas se poser, la CENI se devrait de s’atteler à accéder à la demande de la majorité des acteurs politiques afin d’éviter à notre pays une crise post-électorale inutile. Un bon consensus national vaut mieux qu’un bon procès en pareilles circonstances.

La quiétude sociale , la paix sociale, la Concorde nationale, n’ont pas des prix. Nous devrions tout mettre en œuvre afin d’éviter à notre pays une crise post-électorale du fait de la faute d’un consensus autour de l’organisation des élections générales.

Le dialogue politique et le dialogue social, ont été toujours dans nos mœurs politiques.

Impossible n’est pas nigérien !

La classe politique nigérienne dans son ensemble se devrait de se retrouver avec la CENI autour du présidentdu CNDP, pour réfléchir avec sérieux afin de trouver un compromis nécessaire acceptable par tous, pour permettre d’organiser ces élections générales, consensuelles, transparentes, justes et honnêtes tant attendues par le peuple souverain du Niger .

Ailleurs où il n’y avait pas eu de consensus sur l’organisation générale des élections , certains pays se sont retrouvés dans des troubles sociaux regrettables , et dans d’autres pays , certaines puissances ex-colonisatrices se sont invitées aux débats nationaux, au nom de leurs intérêts , elles envisageraient même à faire reporter ces dites élections pourtant constitutionnelles, par crainte du désordre social difficile à maitriser .
Les ingérences extérieures ne sont pas souhaitables .

Un consensus national s’impose à tous les acteurs politiques en vertu de notre souveraineté nationale.

Dieu merci ! Au Niger, nous ne sommes pas arrivés à ce point mais investissons-nous sérieusement afin d’éviter à notre pays des lendemains difficiles. Continuons , à nous investir pour la Concorde sociale, à prier pour la paix sociale !
C’est le Niger qui gagne et qui progresse !
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