Une grosse pénurie du carburant est observée ces derniers temps au niveau des stations-services du pays. Les différentes stations services étaient en rupture hier du précieux liquide aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays.
La raison de cette opération qui s’apparente à un sabotage savamment orchestré serait un refus manifeste de la Soraz qui ne veut pas s’acquitter de ses obligations fiscales et de se servir d’un contentieux commercial datant de plusieurs années avec la Sonidep pour exercer un chantage éhonté sur l’Etat du Niger.
Selon plusieurs sources, la Direction générale des impôts réclame à la société de raffinage du brut nigérien (soraz) des impôts dûs de plus de 60 milliards de FCFA. Pour amuser la galerie et exercer un chantage sur l’Etat du Niger, la Soraz a sorti de ses tiroirs une dette commerciale d’environ 50 milliards de FCFA qu’elle a avec la sonidep.
Se croyant dans un territoire conquis et sans aucun respect pour le Niger et son peuple, la Soraz décide unilatéralement de couper la vanne et intime à l’Etat de se faire payer par la Sonidep.
Comme lors du bras de fer avec Orange Niger, l’Etat ne doit pas faiblir, il doit être ferme et se faire respecter par ces capitalistes, impérialistes, sans foi ni loi et qui sont pires que la sangsue.
Du côté de la Sonidep, nous disons, qu’il faut également payer ses dettes. Ce n’est pas par ce que la Soraz se trouve en terre nigérienne, qu’on doit jouer avec ses finances. Une dette, c’est une dette, il faut la régler.
Il faut également revenir aux fondamentaux qui nous ont permis d’assurer une certaine autonomie même en cas de rupture de stock. Avant même que notre pays ne soit producteur de l’or noir, nous disposons des réserves stratégiques un peu partout sur l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui ses réserves sont à sec et nous subissons le chantage de la Soraz. Il faut les réhabiliter et les sécuriser.