Niamey, Une communication faite au cours du conseil des Ministres réuni ce vendredi 11 septembre 2020 sous la présidence du Président Issoufou Mahamadou a fait donné la bilan à la date du 10 septembre des dégâts occasionnés par inondations au Niger.
La communication indique qu’à la date du 10 septembre 2020, le bilan des dégâts occasionnés par les inondations au Niger montre que 32 959 maisons se sont effondrées, 6943 ha de cultures dunaires et 3082 ha de cultures irriguées ont été englouties par les eaux le tout appartenant à environ 40 976 ménages totalisant plus 350 915 personnes sinistrées dont 71pertes en vies humaines.
Le bilan note également que 714 villages /quartiers répartis dans 116 communes de 48 départements des huit régions ont été concernés.
Pour faire face à cette catastrophe, le Gouvernement, sur instructions du Président de la République, a mis un certain nombre de mesures d’urgences qui se résument au relogement des ménages sinistrés sur toute l’étendue du territoire y compris en réquisitionnant des logements, la soumission de requêtes de tentes et autres abris aux partenaires humanitaires et bilatéraux.
Le gouvernement a apporté un appui alimentaire d’urgence à tous les ménages sinistrés y compris la distribution d’eau potable, assuré la prise en charge des soins primaires et de prévention contre les maladies à potentiel hydrique, et déclenché les mécanismes de réponse urgente des partenaires, intensifié la sensibilisation et la communication pour un changement de comportement et enfin élaboré un Plan Intégré de Réponse aux Inondations.
Dans cette même optique le gouvernement entend mettre en œuvre aussi des mesures structurelles telles la réalisation de plusieurs aménagements d’assainissement et digues dans la ville de Niamey et dans les autres villes du Niger.
Il entend également prendre désormais en compte la composante gestion des catastrophes et assainissement dans les programmes et projets, la finalisation et la mise en œuvre du barrage de Kandadji, la réalisation d’un barrage sur la Sirba, la poursuite de réalisation des ouvrages de protection (digues et collecteurs).
Il envidage aussi la systématisation des schémas d’assainissement des villes, l’inscription à l’Assurance Africaine de prévention des Risques de Catastrophes (ARC) pour la composante inondation.