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Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou au centre de procréation médicale assistée de l’Hôpital Général de Référence : Un centre dédié aux couples en difficultés de procréation

Publié le vendredi 18 septembre 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Visite de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou au centre de procréation médicale assistée de l’Hôpital Général de Référence : Un centre dédié aux couples en difficultés de procréation
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Notre pays sera bientôt doté d’un service public de procréation médicale assistée ou PMA. Le centre, logé dans l’enceinte de l’Hôpital Général de Référence et fruit de la coopération tripartite entre le ministère de la Santé Publique, la fondation Guri Vie meilleure et la fondation MERCK, a reçu la visite de la Première Dame Aissata Issoufou, présidente de la fondation Guri Vie Meilleure, en compagnie du ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Le processus de son opérationnalisation lancé depuis quelques temps se poursuit normalement. Et la Première Dame, soucieuse de son évolution, est allée pour constater l’état d’avancement du processus d’implantation dudit centre ultramoderne qui offrira toute une gamme de spécialités médicales pour venir en aide aux couples en difficultés de concevoir, des couples sans enfant de toutes les catégories sociales. C’est sous une pluie battante que la délégation de la Première Dame a foulé le sol de l’HGR où l’attendaient le ministre de la santé publique et les responsables centraux de son ministère et ceux de l’hôpital. Après l’accueil et les salutations d’usage avec l’équipe du centre de la PMA, la Première Dame a eu droit à une visite guidée. Celle-ci lui a permis de visiter les différents compartiments du centre tel que le bloc opératoire, la salle de réveil, la salle post-opératoire, celle de prélèvement ou encore la salle de micromanipulation, de séminologie ainsi que celle du transfert et la banque de conservation de sperme, ovules et embryons. A chaque étape, le responsable du centre M. Maina Oumara et ses collaborateurs ont donné des informations rassurantes à la Première Dame quant à la mise en service du centre. L’essentiel des équipements sont disponibles et déjà installés ; d’autres sont en cours d’acheminement et seront très prochainement réceptionnés pour y être installés, a dit le responsable du centre. Le ministre de la santé publique a indiqué que tout est mis en œuvre de la part de son département ministériel pour rendre effective l’opérationnalisation du centre de la PMA. D’ores et déjà, les consultations ont commencé, ont-ils affirmé, en attendant le démarrage effectif de toutes les activités. A l’issue de la visite, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a rencontré le personnel pour leur apporter son soutien et les encourager vivement dans la nouvelle mission qui est désormais la leur : celle de porter assistance aux personnes désireuses d’avoir des enfants, mais qui hélas rencontrent des difficultés. Le gynécologue, le Pr. Namadi, n’a pas caché sa joie de voir cette œuvre salvatrice se réaliser. Il a salué l’engagement et la détermination des trois partenaires du projet de création de ce centre qui sera, selon lui, une fierté nationale. Pour la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, il n’y a pas l’ombre d’un doute que ledit centre ramènera la quiétude et la sérénité et surtout la joie dans beaucoup de foyers. Tous deux ont souligné attendre avec ardeur l’arrivée du premier bébé issu de ce procédé de procréation médicalement assistée. C’est pour la première fois que le Niger va disposer d’un centre de PMA public, ouvert à tous les nigériens sans exclusif et offrant des prestations largement abordables en termes de coût, a rassuré la Première Dame. Au regard de ce qu’elle a vu et entendu, la présidente de la fondation Guri Vie Meilleure s’est réjouie de constater que tout ou presque est fin prêt pour que le centre puisse avoir son premier bébé. Elle a félicité l’ensemble des acteurs intervenant dans ce projet, notamment le MSP, la fondation MERCK, le HGR qui a offert le local. Promettant qu’elle apportera tout son appui, la présidente de Guri Vie Meilleure a déclaré que sa fondation et MERCK ont déjà le projet pour la formation des techniciens telle que demandée et que les personnes devant aller à cette formation sont identifiées par le ministère de la santé publique. S’agissant des équipements et matériels manquants, les commandes sont également lancées et seront sur place dans un délai d’un mois, a-t-elle assuré. La Première Dame a fait une mention spéciale à l’équipe PMA qu’elle a trouvée engagée, enthousiaste et impatiente de se mettre au travail après la réception des premiers dossiers. Soulignant que le Niger sera le premier pays en Afrique à avoir des naissances à travers la PMA en milieu hospitalier public, elle a expliqué que jusque-là, ce sont les cliniques privées qui s’occupent de ça. La Première Dame a souligné l’importance de ce centre dans notre pays en rappelant le nombre des couples et des femmes nigériennes qui n’arrivent, hélas, pas à concevoir et à avoir d’enfant. Cette situation de couple infertile est de nos jours beaucoup plus durement vécue par les femmes ; c’est elles qui vivent un drame social lorsqu’un couple n’arrive pas à avoir d’enfant, a déploré la Première Dame. Pourtant, a-t-elle expliqué, il n’est pas de la seule responsabilité de la femme dans une pareille situation que la femme n’a pas choisie. Dans un couple, l’infertilité est partagée à 50% par l’homme et 50% par la femme. Mais malheureusement, parce que c’est elle qui va à la maternité, la femme est le plus souvent indexée lorsqu’il y a infertilité dans un foyer. Hadjia Aissata Issoufou dame a rappelé que l’infertilité est un problème au même titre que les autres maladies et qu’elle peut être traitée et qu’il n’y a pas lieu de stigmatiser telle ou telle personne parce qu’elle n’a pas d’enfant. Elle a appelé les couples concernés par cette situation à ne pas hésiter à aller solliciter l’aide du centre tout en espérant qu’ils trouveront la solution à leur problème. « Ce centre est à la disposition de tous les couples », a-t-elle martelé.





Par Zabeirou Moussa(onep)
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