Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Niger – Agadez : Le paludisme fait des ravages à Ingall selon la société civile

Publié le mercredi 23 septembre 2020  |  levenementniger.com
Des
© Autre presse par DR
Des précautions pour les femmes enceintes pour lutter contre le paludisme
Comment


« Le paludisme fait des ravages dans la commune d’Ingall et les villages environnants » apprend-t-on des acteurs de la société civile de ladite commune qui dénonce une situation critique caractérisée par le manque du personnel soignant, mais aussi, l’insuffisance des médicaments antipaludéens.

« Des malades avec des cathéters exposés dans la cour du Centre de santé intégré et d’autres avec de sérums accrochés aux arbres ». Telle est la situation décrite par Ghabidine Attaka un acteur de la société de la région d’Agadez, qui s’est rendu sur place pour s’enquérir de la situation. Selon lui, la situation se complique du jour au lendemain.

Situé à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Agadez, Ingall est une zone de nomades confrontée à un véritable problème d’accès à certains villages en saison hivernale. Les populations de cette zone, majoritairement des éleveurs, ne disposent pas de 40.000 fcfa pour prétendre au service de l’ambulance afin de faire évacuer leurs proches frappés du paludisme dans la brousse lointaine. Ceux qui ont les moyens, souffrent avant de secourir les seins.

D’autres utilisent des charrettes et des motos pour évacuer leurs parents malades au Centre de santé intégré de la ville d’Ingall, malgré sa faible capacité d’accueil. Selon Malik Achat, une victime du paludisme évacuée d’urgence à Agadez pour se faire soigner dans une clinique, si rien n’est fait, dans les jours à venir la situation sera insoutenable.

Au moment où nous mettons en ligne cet article, le Centre de santé intégré d’Ingall et une clinique privée de la place ne peuvent contenir des centaines de malades qui arrivent et qui continuent d’arriver dans leurs locaux pour se faire soigner.
Commentaires