À l’initiative du gouvernement nigérien à travers le HC3N et grâce à un partenariat avec le PAM, L’UNFPA, L’UNICEF et à un appui financier du gouvernement canadien à hauteur de 8 384 454 USD, le projet « Breaking Barriers to Girls Education » (BBGE) qui signifie « Briser les barrières qui freinent l’éducation des jeunes filles » a été lancé ce 23 septembre à Niamey. Ce projet couvrira une période de 2 ans et interviendra dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéri.
L’objectif principal de ce programme est de s’intéresser aux conditions importantes de maintien à l’école de la jeune fille, notamment la santé, l’hygiène, la nutrition et la protection, surtout dans les zones fragilisées par les conflits.
Dans son allocution, Sory Ouane, Directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial, chef de file des représentants des agences du système des Nations Unies en charge de la mise en œuvre dudit projet a rappelé le caractère crucial de ce programme. “Ce projet conjoint s’aligne sur le plan-cadre des Nations Unies pour le développement durable au Niger (UNDAF/UNSDCF), du Plan de Transition du Secteur de l’Éducation (PTSEF 2020- 2022) et le programme intégré de sécurité alimentaire et nutritionnelle _Pro _résilience (2019_2021) dont l’objectif stratégique 2 vise à promouvoir l’éducation de la jeune fille'', a-t-il déclaré.
“Au total 94 450 bénéficiaires dont 19 562 adolescentes, de jeunes garçons, les communautés, parents et enseignants sont ciblés. Le projet est basé sur une approche holistique et multisectorielle dans les domaines de l’éducation, la nutrition, le WASH, la santé sexuelle et reproductive et la protection. En outre, il adresse une réponse conjointe et adéquate permettant d’assurer un environnement qui protège les enfants et en particulier les jeunes filles contre les mariages et grossesses précoces ; ainsi que les violences basées sur les genres”, a-t-il ajouté.
Pour le Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, Ali Béty, ce projet vient à point nommé. « Dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de la sécurité nutritionnelle, le lien ‘’éducation nutrition’’ a constitué un des principaux axes et, l’école, identifiée comme la porte d’entrée des interventions nutritionnelles à impact prouvé » a -t-il affirmé.