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Réunion ministérielle de l’Alliance pour le Multilatéralisme par visioconférence : Le Climat, la Santé, le Numérique et l’Egalité Femmes-Hommes, au centre des échanges

Publié le lundi 28 septembre 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou
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Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou a participé, le vendredi 25 septembre 2020, à la visioconférence, de la réunion ministérielle de l’Alliance pour le Multilatéralisme. Les échanges entres les participants et les autres représentants les institutions internationales ont porté sur quatre (4) thématiques à savoir : le climat, la santé, le numérique et l’égalité femmes-hommes. Cette occasion a été saisie par M. Kalla Ankouraou pour saluer et remercier ses homologues de l’Allemagne M. Heiko Maas et de France M. Jean Yves Le Drian pour avoir pris l’initiative d’organiser cette réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme.

Lors de son intervention à cette importante rencontre, le chef de la diplomatie nigérienne à salué le partenariat qui existe entre le Niger, la France et l’Allemagne, notamment dans le domaine de la paix, la stabilité et le développement. « Leur engagement pour la paix, la stabilité et le développement est reconnu et apprécié de tous. Leur accompagnement au Sahel dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité a été décisif dans le succès des initiatives régionales pour la paix et la stabilité dans notre sous-région », a-t-il dit.

Cette réunion intervient aussi dans un contexte mondial caractérisé depuis la fin de l’année 2019 par la pandémie de la COVID 19. C’est pourquoi, le Ministre nigérien des Affaires Etrangères a profité de cette occasion pour inviter le monde entier à des réflexions profondes sur l’architecture sanitaire multilatérale. « A un moment de questionnements légitimes sur le monde que nous voulons après la pandémie de la covid-19, cette réunion est l’occasion idéale pour de profondes réflexions sur l’architecture sanitaire multilatérale. On le sait, notre monde a été fortement ébranlé tout au long de cette année et nous connaissons les conséquences terribles qui découlent de cette pandémie destructrice qui a révélé les limites des systèmes que nous avons mis en place dans la foulée du néolibéralisme post-guerre froide. C’est pourquoi je considère que cette initiative est fort opportune d’autant plus qu’elle permet d’engager des plaidoyers pour « rebâtir en mieux » notre monde, pour le rendre plus apte à répondre efficacement aux défis actuels et futurs. On ne peut donc que se réjouir de disposer d’un cadre comme l’Alliance pour le Multilatérisme auquel notre adhésion est totale, qui offre une opportunité supplémentaire de participer activement aux réflexions en cours sur ce sujet si déterminant », a déclaré le Ministre Kalla Akouraou.

Pour M. Kalla Ankouraou afin de faire face aux conséquences de cette pandémie, il revient aux membres de cette Alliance de renforcer les rangs pour faire prospérer un multilatéralisme agissant, démocratisé, qui s’appuie sur des organisations rénovées (OMS, OMC, UNESCO, Accords de Paris et bien d’autres que certains pays boudent encore etc.)

Plus que jamais, a-t-il indiqué, la pandémie nous a montré que nous sommes tous face au même destin. La paix, la sécurité et la stabilité, mondiale ont été soumises à rude épreuve, l’économie mondiale a été ébranlée ; les Institutions multilatérales issues de la seconde guerre mondiale qui continuent de régir le fonctionnement actuel du monde, ont montré leur limite et doivent être reformées. « En plus du Conseil de sécurité dont les décisions s’imposent à la communauté internationale dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales, l’Assemblée Générale des Nations Unies et la Commission Economique et Sociale des Nations Unies (ECOSOC) doivent être reformées pour tenir compte de l’Etat du monde, un monde qui a profondément changé aujourd’hui. Il convient en particulier de redresser le tort historique qui a été fait au continent africain, en lui donnant toute sa place au Conseil de Sécurité, comme précisé dans le Consensus d’Ezulwini », a ajouté le Ministre des Affaires Etrangères.

« La construction de la paix, le renforcement de la sécurité collective et le développement durable à l’échelle mondiale constituent des préoccupations communes que nous devons solidairement et résolument prendre en charge », a–t-il dit en en conclusion de son intervention à cette importante rencontre.

Ali Maman(onep)
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