Au Niger, ils sont au total 24.359 candidats sur 68.141 qui sont déclarés définitivement admis à l’issue de la session 2020 du baccalauréat, soit un taux de 34,42%, a annoncé, ce vendredi 02 octobre 2020 au cours d’une réunion du Conseil des Ministres, le Ministre en charge des Enseignements Secondaires.
Sur l’ensemble des admis, ils sont 8.385 les filles et 15.974 les garçons qui ont obtenu leurs parchemins. Au total, 72.763 candidats étaient inscrits dans l’ensemble des 179 centres d’examen, ce qui donne un taux global de réussite de 33,76% au titre de la session 2020.
Ce taux, indique-t-on, est en très nette progression avec un bond significatif de 7,20 points par rapport au taux de 26,56% de la session 2019.
Quant à la Session 2020 du BTS d’Etat, qui s’est déroulée dans les régions de Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder, avec 18 filières dont 10 industrielles, elle a enregistré 3 322 candidats déclarés admissibles sur 4 169 candidats ayant effectivement pris part à l’examen, soit un taux d’admissibilité de 79,68%.
Cet examen est également en progression de 5,99% par rapport aux résultats de 2019. Les filières industrielles du BTS ont réalisé un score satisfaisant comparativement à la session précédente avec 75,86% contre 58,37%, soit un gain de 17 points de pourcentage.
Aussi, le Gouvernement, a-t-il voulu rendu hommage aux différents acteurs dont le sacrifice a permis, non seulement de boucler les programmes en réussissant à résorber le retard engendré par la suspension des activités académiques à cause de la COVID-19, mais aussi la bonne organisation de la session du baccalauréat.
Il a ensuite annoncé, en vue d’une plus grande efficacité et au regard de la nécessité de répondre aux exigences internationales et à l’accroissement vertigineux des besoins induits par une augmentation exponentielle des effectifs des candidats, la conception et la mise en œuvre immédiates de réformes à prendre en compte dans les préparatifs de la session 2021.
Il s’agit notamment, a-t-précisé, de la digitalisation de l’inscription des candidats ; la suppression du second groupe, ce qui permettra d’optimiser l’organisation, de raccourcir la durée de la session et de repêcher directement les candidats admissibles ; et la création des centres de correction des copies pour limiter les déplacements des membres des jurys.